Greening La Francophonie:

Atlas of the Green Economy

Tjos breakthough atlas shows progress in countries of the Francophonie  (including Canada).  Canada does not show up well on some of the comparisons,

While it is available in French only at this time, it is easy to follow the comparisons, particularly those shown in map form.  The release summary in english follows.

Dear Colleagues:

We are proud to announce the publication today of the 1st Atlas of the Green Economy for the Francophonie. Conceived by the Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) and based in data from the recent 2018 GGEI, the Atlas evaluates the green economy performance of the 88 Francophonie members and observers. It includes profiles for each member and insight on how the diverse Francophonie network can promote green growth across borders in the future.

Access the Atlas by clicking here.   (THIS WILL PROVIDE THE FULL ATLAS IN FRENCH)  If you have a translator installed or use Google Translate you can get a reasonable translation to read in English if you do not understand the French)_Note that it is easiest to do translation at about 5000 words or less at a time for efficiency.

Some key takeaways for the four Francophonie regions include:

• Economies in Francophonie Africa generally have much lower (better) values for emissions per unit of GDP and emissions per capita. But this could worsen as economic development accelerates. Francophonie Africa have some of the lowest environmental performance in the Francophonie.

• The majority of countries in Francophonie Europe are reducing the emission intensity of their economies, but not rapidly enough to limit planetary warming to 1.5 degree Celsius. Energy efficiency improvements across all sectors will be critical to accelerating the pace of these improvements. Also, market strengths around topics like green innovation and corporate sustainability are limited to just a few countries in Francophonie Europe.

• Canada has one of the lowest climate change performance results in Francophonie Americas and globally. Uneven provincial commitments to emission reductions and the lack of a coherent national approach continue to impede progress. Most island economies have a very low contribution of renewable energy to electricity production. Increasing the share of renewable energy would improve resilience against natural disasters amplified by climate change, as well as energy security.

• Many countries in Francophonie Asia Pacific/Middle East with some of the highest GDP growth rates in the world also rank poorly on topics like air quality and forests that are vital to economic, environmental and social wellbeing. Most countries with large reserves of fossil fuels have almost no contribution of renewable energy to electricity production.

The example of an entry – Quebec

Profil pays de l’économie de l’environnement
La province canadienne de Québec

765_Atlas_francophone_eco-environnement-IFDD-2019

poursuit sa transition vers des modèles de
croissance économique plus verts et contribue ainsi aux résultats probants
du Canada, tant sur le plan de la perception que sur celui de la performance. Il sera
essentiel d’accélérer le rythme de la réduction des émissions au moyen
d’une stratégie axée sur les secteurs pour que le Canada conserve des résultats
globaux solides.
Performance en matière de changement climatique
Tandis que les résultats du Canada liés au changement climatique sont, en raison de
l’intensité carbone élevée de l’économie, parmi les plus faibles de la Francophonie, la
province de Québec a légèrement progressé quant à la réduction de ses émissions. Si
ces réductions ont dépassé la tendance globale du Canada, il convient toutefois d’en
accélérer le rythme, car certaines provinces du pays enregistrent des hausses de
leurs émissions. En outre, le Québec n’est pas en voie d’atteindre les engagements
pour 2030 pris à l’occasion de l’Accord de Paris sur le climat. Parmi les points positifs,
le Québec continue de participer au système de plafonnement et d’échange avec l’État
de Californie des États-Unis; les dirigeants de la province devraient prendre
des engagements politiques supplémentaires en faveur de la tarification du
carbone pour créer une dynamique nationale cohérente à cet égard. Compte
tenu de la large publicité dont bénéficie la tarification du carbone parmi les enjeux
politiques au Canada, le soutien du Québec est indispensable.
Approche sectorielle
Le programme de plafonnement et d’échange mis en place en 2013 par le Québec a
réussi à mettre un frein aux émissions du secteur de l’industrie, mais au cours de la
même période, les émissions imputables aux transports ont augmenté. Ce secteur
représente maintenant près de la moitié du total des émissions de la
province, ce qui explique en grande partie que le Québec n’ait pas plus progressé au regard de ses objectifs pour 2030 fixés dans le cadre de l’Accord
de Paris. Pour y remédier, les responsables politiques peuvent promouvoir les véhicules électriques, le développement des transports en commun ainsi que d’autres
réglementations visant les émissions de ce secteur. Le Canada dans son ensemble se
situe à la 75e place du classement de la Francophonie sur les transports établi par le
GGEI. Ce résultat est l’un des plus bas parmi les pays francophones, des efforts ciblés
pour améliorer l’efficacité énergétique des transports dans la province devraient
ainsi faire progresser les résultats globaux du pays au fil du temps.
D’autres progrès doivent être réalisés pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment. Dans les travaux d’établissement du GGEI, la certification LEED est
utilisée comme un indicateur supplétif afin d’évaluer le degré de durabilité des
constructions sur chaque marché. Les résultats du Canada dans ce domaine sont très
probants, les informations sur cette certification étant très relayées et son application
répandue. En raison du climat de la province, les besoins saisonniers en
chauffage sont élevés ; il conviendrait donc d’adopter une approche ciblée
sur ce secteur dans le cadre des efforts de réduction des émissions. Les responsables politiques du Québec devraient encourager le recours aux certifications
LEED ou à des programmes similaires et organiser des campagnes d’information sur
les solutions visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiels.
Leadership des villes
Les autorités infranationales jouent un rôle croissant dans la promotion de la croissance économique verte à l’échelon international. Dans la province de Québec, les
grandes villes de Montréal et de Québec devraient faire office de laboratoires au service de cette approche sectorielle fondée sur les transports et
le bâtiment. Compte tenu des émissions absolues élevées produites par ces villes, de
tels efforts auraient une forte incidence sur l’amélioration des résultats en matière
de changement climatique aux échelons provincial et national dans l’avenir.